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Naviguer l'été dans les Cyclades

  • Marie & Christopher
  • Jun 16, 2016
  • 3 min read

Les Cyclades ( souvent simplement appelées "Les Iles Grecques" ce qui exclut le magnifique Dodécanèse ) sont merveilleuses. Chaque île a sa personnalité, son identité bien à elle. C'est la première fois que nous naviguons dans cette région. En Avril nous sommes descendus d'Athènes à Kos via Kea, Kythnos, Serifos, Sifnos, Paros, Naxos ...

En Juin, nous avons récupéré Aramon à Kos puis nous avons passé trois douces semaines dans le Dodécanèse: Kalymnos, Patmos, Lipsi - photo 1 - et la sublime Arki -photo 2-avant de remonter sur Samos et à partir de là Fournoi puis Ikaria avant de faire la traversée au sud-est de Mykonos.

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En avril nous avons eu grand beau. La mer n'était qu'à 16°, mais le soleil brillait presque tous les jours et les prévisions des sites que nous consultions quotidiennement avant de prendre la mer étaient conformes à la réalité. Ils ont donc acquis notre confiance. Grave erreur! Nous aurions mieux fait de consulter l’oracle de Delphi !

A Ikaria nous avons encaissé un violent vent catabatique ( du grec " katabatikos " traduit par : qui descend la pente ou qui descend la montagne ). Nous avons pu trouver refuge a Manganites -photo 3 - ravissant petit port, à l'accès difficile donc dangereux en de telles conditions, ne pouvant accueillir que 2 voiliers. Il n'y en avait qu'un lorsque nous sommes arrivés .. ouf !!!

La température ambiante était suffocante. Le vent catabatique de Force 6 était à 35°, impressionnant !!! Il a soufflé jusqu'à 2h du matin, rendant toute tentative de sommeil impossible. Puis subitement il s'est arrêté comme si quelqu'un avait éteint les brûleurs !!! La température est redevenue normale et nous avons pu dormir.

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Le lendemain matin départ pour Tinos, les conditions climatiques semblaient idéales et étaient confirmées par notre site météo marine. Mais un peu avant Mykonos un vent de Force 7/8 s'est levé et nous a contraints à trouver un abri en sécurité dans une baie du sud-est de l'île. Les prévisions les deux jours suivants tournaient toujours autour de Force 5/6 mais la réalité était de 7/8 ce qui nous a obligés à rester dans ce lieu inhospitalier puisque nous ne pouvions même pas descendre du bateau !!!

Le troisième jour les prévisions étaient de 4/5. Las d'être au bout de notre chaine avec comme seul panorama une plage et un restaurant, nous avons décidé de partir. Le vent était alors à 5/6 plutôt que 4/5, mais c'était raisonnable. Passé le cap entre Mykonos et Delos, le temps s'est quelque peu gâté, mais nous n'avions aucune envie de nous réfugier dans la marina de Mykonos dont la réputation fait souvent fuir les voileux. Nous avons donc continué en nous cramponnant fort et en étant régulièrement rafraîchis -photo 4.

A 5 milles de Tinos une rafale a dépassé les 55 noeuds et détruit nos instruments à vent. Mais nous sommes finalement arrivés à bon port, même si y entrer a été pour le moins rock and roll : les ferries gîtaient !!!

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Depuis que nous sommes à Tinos la météo n'a jamais été exacte. Lundi je suis allé à Syros. Prévisions Force 5. Au retour des rafales à nouveau de 55 nœuds. Dans le port de Tinos, bien sûr sans voile, le bateau a été couché à un angle de 20°. Impressionnant. J'étais bien content de retrouver ma place de port.

Tinos est presque l'île idéale, il y a tout : l'intérieur de l'île / en particulier Volax / vous ramène à une époque oubliée, avec ses derniers vanniers, ses vendeurs d'herbes rares comme notre ami Joseph, ses maisons anciennes et ses pigeonniers vénitiens -photo 5. Il y a aussi des petits ports comme Ormos avec une toute petite plage confidentielle où il fait bon flâner. Tinos c'est la tranquillité, les gens y sont charmants et les ressources multiples.

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